Présidentielles / Législatives 2022 – les 55 propositions des PEP

Suite au rassemblement présidents/DG de la semaine dernière, La FGPEP a mis la dernière main à une plateforme de propositions en vue des échéances électorales de ce printemps, élaboré par le CA fédéral.
« Ce plaidoyer, fruit d’un travail collectif fondé sur les réflexions de notre mouvement et les expériences de notre réseau, vise à participer au débat public sur la place des PEP comme partenaires de l’action publique : elles ont été portées à l’attention des candidats à la présidentielle, aux élus et à nos partenaires. C’est pourquoi nous comptons sur votre concours pour relayer ce plaidoyer auprès de vos équipes et de vos partenaires sur les territoires. »

Elle brosse un large champ d’actions, que nous vous laissons découvrir.

Nous vous invitons à lire plus particulièrement les 6 dernières, conclusives, qui visent à repositionner les associations comme co-contractantes des politiques discutées entre partenaires, et pas comme de simples fournisseurs de services.

• Proposition 49 : La mise en œuvre de ces propositions nécessite une profonde réforme de l’action publique et le recours à une politique d’évaluation partagée.

• Proposition 50 : Au niveau de l’État, une décentralisation de la mise en œuvre des politiques publiques, l’État gardant son rôle de stratège, déterminant les objectifs et garantissant leur évaluation pour calibrer les moyens aux besoins et atouts des territoires par une politique de péréquation soucieuse de répondre aux réalités identifiées par un diagnostic partagé, garante de la lutte contre les inégalités.

• Proposition 51 : La complexité des projets portés par les citoyens et le monde associatif implique une transversalité dans l’action publique . Un décloisonnement des champs ministériels, en les élargissant selon les projets, permettra de « casser les silos » de l’administration.

• Proposition 52 : L’appui aux projets expérimentaux doit être généralisé et leurs évaluations partagées pour créer une politique nationale d’essaimage incitative.

• Proposition 53 : L’action publique ne se résume pas à l’intervention de l’État. À côté des collectivités territoriales dont il faudra redéfinir et préciser les compétences, le monde associatif doit pouvoir jouer son rôle de partenaire et ne pas être cantonné à une simple fonction de prestataire de service.
Le monde associatif doit être partie prenante de l’élaboration des politiques publiques, de leur mise en œuvre et de leur évaluation à travers des contrats, des alliances chartées.

• Proposition 54 : Le développement de conventions pluriannuelles d’objectifs et de moyens (CPOM) pluri financeurs sera une garantie de la mobilisation État/collectivités locales/associations sur un projet commun et une reconnaissance de la contribution spécifique des associations au service public.

• Proposition 55 : Il appartient donc au monde associatif de revendiquer toute sa place dans la construction permanente de la démocratie et à l’État de reconnaître le monde associatif représentant de la société civile organisée comme un partenaire de son action au service de l’égalité républicaine

>> Accéder aux 55 Propositions

Les PEP n’ont pas pour vocation de défendre un candidat, ou un parti.
Dans le respect de ses valeurs, le mouvement est attentif à la solidarité, intra nationale, internationale, ou intra-européenne, à la laïcité républicaine et inclusive, et au respect d’un développement durable pour tous.
Nous nous permettons tout de même d’indiquer que l’abstention nous expose à des surprises, qui peuvent être désagréables, et regrettables pour nos actions.
Nous invitons les administrateurs, les cadres à encourager leurs proches, les salariés et les bénéficiaires à aller voter, et à faire œuvre de citoyenneté, à choisir un candidat, sur un spectre large existant, au premier puis au second tour. Le vote aura des conséquences. L’abstention ou l’absence de choix n’est pas une option si on pense que tous les courants de pensées politiques ne se valent pas.

 

Publié le 5 avril 2022

TOP